Chaque année, plus de 13 millions de personnes dans le monde meurent d’un accident vasculaire cérébral (AVC). Pourtant, une grande partie de ces incidents pourrait être évitée grâce à des mesures relativement simples, comme une alimentation plus saine, davantage d’exercice ou une meilleure hygiène bucco-dentaire.
On estime que 25 % de la population mondiale subira un AVC au cours de sa vie. Tous les cas ne sont pas mortels, mais les conséquences pour les patients peuvent être très lourdes.
La recherche montre que jusqu’à 90 % des AVC pourraient être évités grâce à des changements de mode de vie : manger plus sainement, faire plus d’exercice ou arrêter de fumer. Mais un facteur de risque moins connu attire de plus en plus l’attention : la santé bucco-dentaire.
« Dans notre étude, nous avons trouvé des bactéries buccales dans le sang de 4 patients sur 5 victimes d’un AVC. Ces bactéries sont normalement présentes dans la bouche, mais lorsqu’elles pénètrent dans la circulation sanguine, elles peuvent causer de graves problèmes », explique Olli Patrakka, chercheur à l’Université de Tampere (Finlande).
Le lien entre bouche, cœur et cerveau
Des études antérieures ont déjà démontré un lien clair entre une mauvaise santé bucco-dentaire et les maladies cardiovasculaires. Par exemple, les personnes atteintes de parodontite ont 28 % de risque supplémentaire de crise cardiaque. Désormais, il apparaît également qu’il existe un lien avec le cerveau et le risque d’AVC.
« Bien que davantage d’études soient nécessaires pour confirmer le lien de causalité, nous voyons clairement que les bactéries buccales jouent un rôle important chez les patients victimes d’AVC. Cela pourrait être un facteur crucial tant dans la prévention que dans le traitement », ajoute Patrakka.
L’AVC touche aussi souvent les femmes
L’AVC est souvent perçu comme une maladie qui affecte principalement les hommes. Pourtant, cette vision est incomplète : 60 % des décès dus à l’AVC concernent des femmes. Dans la tranche d’âge de 55 à 75 ans, 1 femme sur 5 en sera victime au cours de sa vie.
Parce que l’AVC est encore trop souvent considéré comme un « problème masculin », de nombreuses femmes ne reconnaissent pas les symptômes à temps et consultent plus tardivement. Les facteurs de risque incluent l’hypertension, l’hypercholestérolémie, le tabagisme et le diabète. Mais la santé bucco-dentaire joue également un rôle.
« Les bactéries dangereuses de notre bouche restent généralement là et provoquent au départ seulement des caries. Mais en cas de parodontite, elles peuvent pénétrer dans la circulation sanguine via les gencives et y causer des dommages », explique Tommi Pätilä, chirurgien cardiaque et fondateur de Koite Health.
Prévention et traitement complémentaire
La principale mesure contre la parodontite est une bonne hygiène bucco-dentaire quotidienne : se brosser les dents deux fois par jour et utiliser quotidiennement des brossettes ou du fil dentaire.
Cependant, le brossage mécanique ne permet d’éliminer qu’environ 65 % des bactéries présentes sur les surfaces dentaires. C’est pourquoi un traitement complémentaire comme Lumoral peut jouer un rôle important dans la prévention de la perte de dents et des maladies bucco-dentaires graves.
Lumoral est une thérapie activée par la lumière qui combine deux types de rayonnements lumineux pour éliminer 99,99 % des bactéries présentes dans la plaque dentaire. Son utilisation est simple et elle empêche la nouvelle plaque de s’attacher facilement aux dents.
« Ce type de traitement n’était autrefois disponible qu’en clinique, mais Lumoral a été spécialement conçu pour une utilisation à domicile. Il est très efficace, et beaucoup de mes patients souffrant de tartre et de gingivite ont constaté une incroyable amélioration en seulement quelques semaines », explique Ing-Marie Albinsson, hygiéniste dentaire à la clinique Lilla Tandkronan d’Arvika, Suède.
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